Ressources humaines

En 2023, la série Esquisse se poursuit avec de nouveaux portraits des femmes et des hommes qui font l’enseignement français à l’étranger

Mis à jour le
21/12/2023

Plongez au cœur du réseau d’enseignement français à l’étranger avec la série de portraits « Esquisse – Elles et ils font l’enseignement français à l’étranger ». Après la diffusion de dix portraits en 2022, l’AEFE vous donne de nouveau rendez-vous sur ses canaux numériques pour continuer de découvrir la diversité des métiers et des parcours des personnels des lycées français du monde et de l’Agence.

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Série Esquisse : visuel actu 2023

Entièrement pensée pour une diffusion sur les réseaux sociaux, la série « Esquisse », créée en 2022, met en lumière les femmes et les hommes qui travaillent dans le réseau d’enseignement français à l’étranger et dans les services centraux de l’AEFE.

À travers leurs témoignages, les personnels interviewés partagent leur parcours, leur quotidien professionnelle, leur vision du réseau et leurs sources d’inspiration, nourris par une volonté commune : contribuer à la qualité de l’enseignement français à l’étranger et à la réussite des élèves.

Explorez les portraits déjà en ligne et abonnez-vous aux comptes @aefeinfo pour découvrir les prochains profils avec le hashtag #AEFEsquisse.

Mariela Cervantes, attachée de direction au Lycée franco-costaricien de San José

Portrait de Mariela Cervantes« Le Franco est comme une deuxième maison ! »

Mariela Cervantes a toujours vécu géographiquement près du lycée franco-costaricien de San José. Elle y a suivi sa scolarité de la grande section de maternelle à la première. Après deux années à l’université, elle revient tout d’abord en tant que secrétaire de l’école primaire pendant quelques mois, puis devient attachée de direction : « Je n’ai quitté le Franco que deux ans ! J’y suis très attachée ».
Au « Franco », son rôle, à la croisée de la gestion administrative et des ressources humaines, est essentiel : « je suis le lien entre les générations qui se croisent et se succèdent, personnels comme élèves. »

Capacité d’organisation, sens des responsabilités et de la discrétion sont les maîtres-mots de cette professionnelle aux multiples casquettes.

Au lycée, Mariela travaille principalement sur les sujets d’accompagnement des personnels et des élèves : « la diversité des tâches fait partie de la richesse de ce travail ». Au quotidien, elle est en interaction constante avec les équipes éducatives et les élèves de l’établissement, les représentants du ministère de l’éducation costaricien et également les services centraux de l’AEFE, notamment la DRH.

En parallèle de sa fonction, elle a fait le choix de reprendre ses études il y a quelques années : professeure de français, elle est titulaire d’un master 2 en administration de l’éducation et enseigne aujourd’hui à l’UCR (Universidad de Costa Rica) aux professeurs du primaire et du secondaire visant des postes de direction d’établissements costariciens.

Après 28 ans, travailler au lycée la passionne toujours autant, elle continue d’être attirée par la richesse culturelle et les valeurs portées par l’enseignement français à l’étranger. Il y a quelques mois, elle a reçu les Palmes académiques. Un honneur qui récompense une carrière au service du collectif : « Aporto un granito de arena, j’apporte un grain de sable dans les rouages du fonctionnement du lycée. »

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Simon Fabre-Malassis, délégué à la protection des données à l’AEFE

Portrait de Simon Fabre-MalassisLe gardien des données personnelles
 
Simon Fabre-Malassis occupe une fonction récemment créée à l’AEFE : délégué à la protection des données. Son rôle est d’accompagner l’Agence et les établissements du réseau dans leur mise en conformité avec le règlement général de protection des données (RGPD).
 
Après avoir combiné études supérieures, avec une licence de droit et un master 2 de sciences politiques, à la pratique du sport de haut niveau, le football, il a fait son entrée dans le monde professionnel sur le terrain des ressources humaines et du dialogue social. Il rejoint l’AEFE en tant que chargé de mission élections professionnelles puis postule au poste de délégué à la protection des données. Il poursuit alors la dynamique engagée à l’Agence sur le sujet depuis 2018. « J’ai développé un réseau de référents RGPD dans les services centraux de l’Agence, dans les établissements en gestion directe (EGD) et dans les instituts régionaux de formation (IRF). »
 
Il accompagne quinze référents dans les services centraux et plus de cinquante dans le monde : « Ce poste est à un carrefour, ce qui me permet d’avoir connaissance de nombreux projets à l’AEFE et dans le réseau. »
 
Conseil, formation, gestion de projet, rédaction de procédures : il mobilise des compétences juridiques et techniques au service de l’accompagnement de ses interlocuteurs. « La cybersécurité est un enjeu en constante évolution, l’AEFE doit être prête, capable de se renouveler et d’accompagner le réseau et les personnels dans la compréhension des risques et la mise en place de procédures ».
 
Simon Fabre-Malassis souhaite s’investir sur le long terme dans cette mission : « Les collègues sont réceptifs et attentifs aux recommandations malgré un quotidien chargé » : des échanges nourris et constructifs, qui s’accordent aux valeurs professionnelles auxquelles il croit : « bien penser, bien dire, bien faire. On ne peut que s’améliorer ! »

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Marie-Christine Lefranc, cheffe du bureau des événements et de la valorisation du réseau et chargée de mission sport à l’AEFE

Portrait de Marie-Christine Lefranc« Rassembler la jeunesse du monde »
 
Le réseau d’enseignement français à l’étranger est pour Marie-Christine Lefranc « un terrain de jeu incroyable où foisonnent les projets. »
 
Après avoir enseigné l’éducation physique et sportive (EPS) pendant 22 ans, elle a pris des responsabilités au sein de l’Union nationale du sport scolaire (UNSS) en 2006 : « c’est là que j’ai découvert les Jeux internationaux de la jeunesse, projet commun AEFE-UNSS ayant pour objectif de réunir la jeunesse du monde. »
 
Elle rejoint l’AEFE en 2018, où elle occupe aujourd’hui les fonctions de cheffe du bureau des événements et de la valorisation du réseau et référente mission sport.
 
Son rôle est de travailler à la mise en œuvre de dispositifs pédagogiques fédérateurs au sein du réseau, accompagner au mieux les établissements en mobilisant les personnes ressources, avec un objectif : permettre à tous les élèves de vivre des moments de rencontre et de partage au cours de leur parcours scolaire et contribuer à la formation des futurs citoyennes et citoyens du monde.
 
Les JIJ représentent l’un des programmes emblématiques du réseau. Son souvenir le plus marquant remonte à l’édition 2013 à Rabat : « j’ai été témoin d’une rencontre unique entre une élève de Guyane et une élève de San Francisco, elles ont terminé une course main dans la main, un lien fort s’était créé entre elles, et c’est ce qui m’anime. »
 
Chaque édition est une nouvelle aventure. Si en 2023 l’accent est mis sur le développement durable et la solidarité, les JIJ 2024 seront en résonance avec les Jeux olympiques et paralympiques de Paris et viendront clôturer l’Année du sport décrétée dans le réseau EFE pour 2023-2024.
 
Dans cette perspective, la labellisation Génération 2024 offre la possibilité de mettre en œuvre une politique sportive avec un cadre commun entre tous les établissements scolaires français en France et dans le monde. « Notre volonté, portée également par les ligues sportives AEFE-UNSS, est de mettre en avant le sport pour tous, en donnant la possibilité à chaque élève de trouver sa place dans le sport scolaire en tant que participant, jeune officiel, jeune reporter international, etc. »
 
Passionnée, Marie-Christine Lefranc trouve notamment son inspiration chez Pierre Rabhi, philosophe et pionnier de l’agroécologie « comme le colibri de la légende, j’essaie de faire ma part »…

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Hans Limon, enseignant en philosophie au lycée Louis-Massignon d’Abu Dhabi

Portrait de Hans Limon« Si tu ne poursuis pas tes rêves, ils finissent par te rattraper. » 
 
Enseignant en philosophie au lycée Louis-Massignon à Abu Dhabi depuis septembre 2021, auteur de manuels, de romans et de pièces de théâtre, Hans Limon est un passionné. Partager avec le plus grand nombre est un désir qui guide ses choix. Sa priorité : aider les élèves à progresser : « La victoire réside dans le fait que les moins bons puissent devenir meilleurs à la fin de l’année : c’est l’essence même du métier d’enseignant ! »
 
La patience, l’adaptation et l’inventivité sont les compétences qu’il mobilise au quotidien. « L’ouverture des élèves est étonnante, ils n’en sont souvent pas à leur premier lycée français. Les conditions sont par ailleurs réunies pour être véritablement dans la transmission et ouvrir sa pratique. »
 
C’est ce qu’il met en œuvre collectivement, profitant de la belle synergie au sein de l’équipe du lycée Louis-Massignon : « à Abu Dhabi, nous avons la chance d’avoir la Sorbonne, le Louvre et de profiter des initiatives d’un service de coopération et d’action culturelle très à l’écoute. Si un projet est intéressant pour les élèves, je m’y lance à corps perdu : concours, voyages, venues d’artistes, événements autour de l’inclusion, intégration du réseau des écoles associées de l’UNESCO, etc. »
 
Pour lui, sa mission à l’AEFE rime avec excellence, innovation, engagement et rayonnement de la culture française hors-sol. « Mon expérience à l’étranger a été une vraie révélation ! » Désormais en charge des rubriques « philosophie » et « enseigner à l’étranger » du Café pédagogique, il contribue à ce rayonnement en partageant les témoignages enrichissants de personnels de direction et enseignants travaillant à l’étranger sous la forme de portraits. Il anime également des formations pour adultes pour d’autres structures telles que le réseau CANOPÉ et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
 
En septembre prochain, il publiera un manuel de philosophie largement inspiré par l’apport de son expérience à l’étranger. Son avenir, il l’envisage dans la formation et le monde de la culture : « mettre des gens en contact, les former, piloter des projets et en voir l’aboutissement à long terme, c’est ce qui me motive ! »

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Gilles Moreau, auditeur interne à l’AEFE

Portrait de Gilles Moreau« L’audit interne : un métier de détective »
 
Lorsque Gilles Moreau se lance dans un audit, il mène une « enquête » sans savoir à l’avance ce qu’il va découvrir… Son cœur de métier : travailler à l’amélioration des processus. À l’AEFE, cela signifie rendre le réseau des établissements d’enseignement français à l’étranger le plus efficace possible au bénéfice des élèves et des équipes éducatives : « je souhaite que le réseau soit reconnu pour sa bonne gestion et son excellence pédagogique dans le monde ».
 
Le parcours de Gilles Moreau est très riche. Gestion administrative, contrôle interne, budgétaire, de gestion : il a occupé plusieurs postes dans le secteur public, notamment au sein des ministères en charge de la Santé et de l’Économie et des Finances.
 
En tant qu’auditeur interne, il précise qu’il faut faire preuve de technicité budgétaire et comptable, être à l’écoute pour comprendre sans poser de jugement, pour analyser et voir si on peut améliorer les processus, et enfin avoir beaucoup de curiosité : « il faut avoir beaucoup de plasticité et d’ouverture d’esprit, aimer apprendre car on découvre des sujets sur lesquels il faut rapidement acquérir une expertise. Après l’audit, l’objectif est de proposer des recommandations pour  améliorer et fluidifier les processus et mieux maîtriser les risques. »
 
Au quotidien, la variété des sujets est ce qui lui plaît. Il révèle aussi que c’est surtout un métier de contact : « on rentre dans le quotidien des gens, on apprend à connaître les métiers des autres, les rouages de l’Agence et du réseau ».
 
Pour Gilles Moreau, le réseau rime avec diversité. Attiré par la découverte du fonctionnement des nombreux établissements qui le composent, il aimerait continuer d’y travailler à l’avenir. Il croit à l’inventivité et à l’audace pour faire bouger les choses et se reconnaît dans la citation du philosophe Gaston Bachelard « Rien ne va de soi. Rien n’est donné. Tout est construit. » : « On a tous des idées créatrices pour faire avancer les choses ! »
 

Audrey Santolini, personnel ressource en information et orientation au Lycée français de Shanghai

Portrait d'Audrey Santolini« Faire grandir les talents des élèves »
 
Au Lycée français de Shanghai, Audrey Santolini est personnel ressource en information et orientation (PRIO). Son rôle est d’accompagner les élèves dans la construction de leur parcours post-bac et dans le choix d’une formation, avec un objectif : leur permettre d’être en réussite.
 
Son itinéraire est marqué par l’empreinte du réseau. Ancienne élève du lycée français Jean-Mermoz à Dakar, elle retrouve le réseau d’enseignement français à l’étranger en 2011 quand elle est recrutée au Lycée français de Shanghai : « aujourd’hui l’ADN du réseau se partage vraiment entre les lycées, les élèves et les personnels se sentent appartenir à une grande famille. »
 
La construction de projet était au cœur de sa formation initiale, elle a souhaité transposer cette compétence au service de l’humain et a choisi l’orientation, qu’elle visualise comme un écosystème qui lui permet d’interagir avec les équipes éducatives, les élèves et leurs familles.
 
« La force du système éducatif français est d’allier compétences académiques solides et linguistiques, ce qui permet aux élèves de réussir dans l’enseignement supérieur français mais aussi à l’international. »
 
L’écoute, le goût de transmettre, l’organisation et une bonne connaissance du paysage de l’enseignement supérieur sont les compétences qu’elle mobilise au quotidien. Elle s’appuie dans ses missions sur les experts du bureau du parcours de l’élève et de l’orientation à l’AEFE : « ils sont toujours réactifs et présents, c’est aussi ça qui fait le réseau. »
 
Son année scolaire est rythmé par des temps forts dans l’accompagnement des lycéens : « l’orientation est souvent un projet de tension, il est abordé avec du recul et de l’écoute pour apporter le meilleur accompagnement aux élèves et aux familles. »
 
Elle souhaite que chaque élève s’épanouisse lors dans son passage au lycée et cite volontiers Nelson Mandela : « un gagnant est un rêveur qui n’abandonne jamais ». C’est pour elle ce qui doit guider le parcours d’orientation d’un lycéen.

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Claudia Scherer-Effosse, directrice générale de l’AEFE

Portrait de Claudia Scherer-Effosse, directrice générale de l'AEFEDiplomate de carrière et de cœur

Claudia Scherer-Effosse est depuis toujours passionnée par les relations internationales. Diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris et de l’Institut national des langues et civilisations orientales, où elle a appris le chinois, elle commence sa carrière de diplomate en 1990.

Au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, elle a occupé plusieurs postes en France et à l’étranger, avant d’être nommée ambassadrice en Estonie en 2016, puis ambassadrice en Argentine de 2019 à 2023. « Après sept ans à l’étranger, je cherchais en France un poste motivant, avec du sens, une équipe dynamique et des enjeux importants. Je suis heureuse de diriger l’AEFE et ce beau réseau, étendu, hétérogène et animé de vocations très fortes. Ce poste est un magnifique défi. »

Manager, négocier, décider : c’est ainsi qu’elle résume ses fonctions en tant que directrice générale de l’AEFE. « J’ai immédiatement été impressionnée par l’investissement et la mobilisation des agents de l’AEFE, ainsi que de tous les acteurs du réseau, personnels, familles, organisations syndicales, dans des contextes parfois difficiles. »

Depuis son arrivée en août 2023, son quotidien à l’Agence et sur le terrain est rythmé par énormément de rencontres, d’échanges, et la gestion des dossiers prioritaires : « L’AEFE, et le réseau d’enseignement français à l’étranger qu’elle pilote, jouent un rôle fondamental dans la politique d’influence de la France, c’est une grande responsabilité d’être à la tête d’un programme prioritaire du gouvernement. » L’ambition, fixée par le président de la République, est grande : doubler les effectifs d’ici 2030. « Mon expérience de diplomate est un véritable atout, cela m’octroie une crédibilité auprès des postes diplomatiques, qui doivent être nos alliés dans tous les pays. »

Pour mener à bien ses missions, elle croît à la force du collectif et à la nécessité de toujours questionner ce que l’on fait. « Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer » : cette citation, qui serait attribuée à Guillaume d’Orange (roi des Pays-Bas), donne du sens à ses actions. « ˝Tu es une problem solver˝, me dit souvent ma fille ! »

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Adriana Tanus, enseignante de musique au Lycée français de Madrid et cheffe de l’Orchestre des lycées français du monde

Portrait d'Adriana Tanus« La musique est un véhicule d’union »
 
Adriana Tanus vibre pour deux passions : la pédagogie et la direction d’orchestre et chorale. « Chaque souvenir, chaque moment de la vie ont pour moi une musique différente. »
 
Après avoir été violoncelliste dans plusieurs orchestres, elle a rejoint le Lycée français de Madrid en tant qu’enseignante il y a maintenant 22 ans. En parallèle de ses cours, elle a toujours senti le besoin de créer un « monde musical ». Elle a commencé avec un petit atelier de musique : « j’ai planté une petite graine avec 8 élèves musiciens. Aujourd’hui je travaille avec plus de 500 personnes autour de la musique ! »
 
Au sein de l’établissement, où elle coordonne les cinq collègues de sa discipline, elle a créé un « mini conservatoire ». Au total elle dirige cinq chorales et cinq orchestres, elle travaille avec des élèves en classes de CP à la terminale, mais aussi des personnels et parents d’élèves. « La musique est un bel outil d’intégration, de transformation, d’épanouissement, c’est aussi l’apprentissage du travail en équipe. »
 
Compétences techniques, écoute, respect des individualités sont pour elle les clés de l’enseignement musical et artistique : « dès le premier jour je dis aux élèves "on accepte la diversité". Il faut qu’il y ait de l’amour, quand on a compris que la différence enrichit, on peut travailler le projet que l’on veut. »
 
Elle est à l’initiative de la création, en 2015, de l’Orchestre des lycées français du monde, un projet musical à l’image de la richesse du réseau d’enseignement français à l’étranger, qui réunit des élèves de la 6e à la terminale, autour de la musique et du français. « Le projet a évolué au fil des années et résonne aujourd’hui dans le monde entier. Les élèves vivent une semaine de partage unique. »
 
Adriana Tanus croit fermement au pouvoir de la musique pour rassembler. « Les orchestres, les chorales sont un modèle de société ! En partant de réalités très différentes, on fait battre les cœurs à l’unisson ». Avanti !

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