Ressources humaines

Esquisse : découvrez la série de portraits des femmes et des hommes qui font l’enseignement français à l’étranger

Mis à jour le
27/01/2023

Plongez au cœur du réseau d’enseignement français à l’étranger : l’AEFE a lancé sur ses réseaux sociaux une nouvelle série de portraits, « Esquisse – Elles et ils font l’enseignement français à l’étranger ». Ce rendez-vous propose de découvrir la richesse des parcours et la diversité des métiers des femmes et des hommes qui travaillent dans les lycées français du monde et à l’Agence. Coup d’œil sur les portraits déjà partagés sur les réseaux sociaux de l’AEFE.

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Visuel actu série Esquisse

« Elles et ils font l’enseignement français à l’étranger » : telle est la formule explicative accompagnant la série de portraits « Esquisse » de l’AEFE. Les parcours des personnels sont en effet inspirants et nourris par la volonté de contribuer à la qualité de l’enseignement français à l’étranger et à la réussite des élèves.

Entièrement pensée pour une diffusion sur les réseaux sociaux, « Esquisse » utilise les codes du numérique afin de mettre en avant des éléments saillants du témoignage de chaque personne interviewée.

Proviseure adjointe au Portugal, enseignants-formateurs en EPS au Canada ou en Tunisie, enseignante en sciences physiques et chimie et directeur administratif et financier au Caire, directeur des ressources humaines à l’AEFE : explorez les portraits déjà en ligne et abonnez-vous aux comptes @aefeinfo pour découvrir les prochains profils avec le hashtag #AEFEsquisse.

Frédéric Bromont, proviseur du Lycée français du Caire

Photo de Frédéric BromontLa flamme de l’éducation
 
Après 17 années d’expérience en tant que chef d’établissement, Frédéric Bromont a rejoint le réseau d’enseignement français à l’étranger en tant que proviseur du Lycée français du Caire en septembre 2020. « J’avais envie de sortir de ma zone de confort. »
 
Adaptabilité, sens des responsabilités, technicité sont les maître-mots de son métier. Entre traitement des dossiers de fond et gestion du quotidien, il consacre une part importante de sa journée aux échanges avec ses collaborateurs, les équipes pédagogiques, ainsi qu’aux réunions de pilotage avec les acteurs de la communauté scolaire : « j’ai besoin d’être dans une équipe et de partager sur les sujets. »
 
Ce qui l’anime, c’est identifier des ressources, créer des opportunités pour développer des actions pérennes : « ces innovations au service de l’avenir des élèves permettent d’avoir une activité intellectuelle prospective et enrichissante. »
 
En Égypte, où le réseau d’enseignement français tient une place particulière par sa densité et l’attachement des familles qui font le choix de l’excellence et de la continuité pédagogique avec le système français, il a conscience que sa mission « relève à la fois du service public auprès de la communauté française et de la diplomatie d’influence à travers le rayonnement de la France à l’étranger. »
 
Transmettre les valeurs de l’école française, refuser le fatalisme et toujours considérer qu’il y a de l’espoir : telles sont les croyances qui donnent du sens à son travail. Quand il pense à son expérience dans le réseau, il l’associe au film « La guerre du feu » de Jean-Jacques Annaud : « le feu fait le lien entre les peuples, permet d’apprendre les uns des autres. J’aime à penser que cette « flamme » est l’éducation… »

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Thierry Daum, directeur administratif et financier du Lycée français du Caire

Portrait de Thierry Daum« Les relations humaines, le rouage essentiel à la réussite de tous. »

Après un premier poste dans le réseau à l’Établissement Liberté de Bamako au Mali, Thierry Daum rejoint le Lycée français du Caire en 2020 en tant que directeur administratif et financier. « Ce sont à la fois des postes extraordinaires, mais aussi des projets de famille hors du commun ! » Son métier : assurer l’administration générale de l’établissement, reparti sur quatre sites.

Il commence chaque journée par des temps d’échange avec le proviseur du lycée et ses collègues du service de gestion. Si la connaissance technique du métier est primordiale dans ses missions quotidiennes liées à la gestion de l’établissement, son rôle de conseil est tout aussi capital : « avec les différents acteurs de la communauté éducative, il faut être ferme dans le fond, souple dans la parole. Au sein de l’équipe, il est nécessaire d’être soudé. »

Thierry Daum croit fermement en l’éducation : « tout n’est pas parfait, mais la mission est noble ! Dans le réseau, on met les élèves dans des conditions de réussite. Le mélange de nationalités apporte par ailleurs une ouverture d’esprit extraordinaire et unique, portée par des dispositifs comme l’Orchestre des lycées français du monde ou encore les Jeux internationaux de la Jeunesse. Les élèves raisonnent "monde" ! ».

À l’image de ce qu’il vit dans le réseau, il aime écouter Mozart l’égyptien : « c’est un mélange de musique arabe et symphonique classique, cela représente bien le mélange des cultures. On a beaucoup à apprendre des autres ! »

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N’Deye Diop, contrôleuse de gestion à l’AEFE

Photo de N'Deye Diop« Le mouvement, c’est la vie ! »
 
Contrôleuse de gestion à l’AEFE, N’Deye Diop a un moteur : avancer et se projeter dans l’avenir ! Elle  a connu plusieurs vies professionnelles, en France et à l’international.
 
Parmi ses expériences marquantes, elle a travaillé trois dans pour une ONG des Nations-Unies sur la performance organisationnelle, la gestion des ressources humaines et budgétaire dans le cadre de l’application de la résolution 1325 relative aux processus de paix et au rôle des femmes dans ces processus.
 
Elle intègre la fonction publique en 2016 et obtient un concours de catégorie A. Elle postule à l’AEFE en 2020, séduite par la fiche de poste qui met en avant des compétences en contrôle de gestion, communication et conduite de changement. « En contrôle de gestion, il faut aimer les chiffres », dit-elle, mais également porter une casquette en systèmes d’information pour mettre en place des outils qui correspondent aux besoins de la structure.
 
Son quotidien : être réactive et communiquer sur l’intérêt du contrôle de gestion pour faciliter la vie des services
 
Femme de caractère, elle aime tout de ce qui fait sens dans la vie et associe l’ambition à un challenge qu’elle relève avant tout pour elle-même. Participer à des projets engageants est au cœur de sa motivation, animée par la volonté d’être un modèle fort pour son fils.
 
Le livre qui l’a le plus marqué est Si c’est un homme de Primo Lévi. Un œuvre inspirante pour N’Deye Diop, qui place l’éducation au cœur dans la lutte contre l’obscurantisme, une conviction acquise aux Nations-Unies.

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Janick Julienne, IA-IPR en histoire-géographie à l’AEFE

Portrait de Janick Julienne« Évoluer et découvrir à chaque nouvelle expérience est mon leitmotiv »
 
Janick Julienne est une passionnée d’histoire-géographie. Après avoir été enseignante et puis inspectrice en académie, elle postule en 2001 sur le poste d’inspectrice académique et pédagogique à l’AEFE, attirée par le désir de renouveler sa pratique.
 
En arrivant à l’Agence, elle a immédiatement été enthousiasmée par la diversité qu’elle y a rencontrée. Pour elle, le réseau d’enseignement français à l’étranger rime avec ouverture sur le monde, à plusieurs égards.
 
Tout d’abord à travers la découverte de personnes très différentes, enrichie au quotidien par ses échanges avec de nombreux interlocuteurs : les directions et services de l’Agence, les établissements dans le cadre des missions d’homologation dont elle a la charge notamment dans les zones Océan Indien et Europe du Nord-Ouest et Scandinavie et avec les enseignants-formateurs du second degré. « On rencontre des gens étonnants. Chaque mission dans un établissement est pleine de surprises, de découvertes inopinées, d’imprévus. »
 
Ouverture sur le monde également au regard de la diversité des contextes des lycées et de l’ADN singulier du réseau. « Le fait de porter le plurilinguisme, la pédagogie de projet, la mise en réseau des établissements, c’est très intéressant et très instructif pour moi. »
 
Parmi ses missions, Janick Julienne pilote la thématique de l’éducation aux médias et à l’information (EMI), le fil conducteur de l’année scolaire 2022-2023 dans le réseau. « C’est une compétence transversale à acquérir pour les élèves, du premier au second degré. Il y a un besoin de formation et d’accompagnement des enseignants. Je suis très contente de porter ce projet, ouvert sur divers partenariats avec des institutions et des médias, car j’y vois une réelle nécessité. »
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L’éducabilité est sa conviction. Son inspiration elle la trouve dans la philosophie du fondateur de l’aïkido dont elle est ceinture noire (3e dan), Morihei Ueshiba : « Le secret de l'aïkido réside dans l'unité de l'esprit, de l'intelligence et du corps. » Une citation qui l’accompagne bien au-delà des tatamis.

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Frédéric Lestien, enseignant-formateur en éducation physique et sportive (EPS) au lycée français Gustave-Flaubert de La Marsa

Portrait de Frédéric Lestien« Échanger avec le réseau, c’est essentiel pour développer une culture commune ! »

Frédéric Lestien est enseignant d’éducation physique et sportive (EPS), à mission de conseil pédagogique dans la zone Maghreb-Est. Il est en poste depuis 2019 au lycée français Gustave-Flaubert de La Marsa en Tunisie.

Après douze ans d’expérience en Indre et Loire (37), attiré par l’idée d’œuvrer pour la France dans le monde, il rejoint le réseau de l’enseignement français à l’étranger à Dubaï puis à Libreville au Gabon en tant qu’enseignant en EPS. Déjà familiarisé au rôle de formateur en France, son intégration dans l’équipe des enseignants-formateurs de l’AEFE s’est inscrite comme une suite logique.

Ses journées sont un challenge ! Multicasquette, il enfile ses chaussures de professeur d’EPS et sa cape d’accompagnateur pédagogique et de formateur. Équipé de ses outils numériques, il vole au secours de ses collègues : « échanges de pratiques, d’expériences, de ressources, cela ne s’arrête jamais ! »

Diplomatie, impulsion et engagement : telles sont pour lui les clés de la performance et de l’épanouissement personnel, au service d’un métier qui le passionne !

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Tammy Mostafa, enseignante en sciences physiques et chimie, Lycée français du Caire

Portrait de Tammy MostafaDe retour à la maison

Le Lycée français du Caire, Tammy Mostafa l’a d’abord connu pendant cinq ans durant sa scolarité. Aujourd’hui, elle y travaille en tant qu'enseignante en sciences physiques et chimie. Son envie d’intégrer l’équipe éducative du lycée était une priorité, motivée par son fort attachement à l’établissement et à l’enseignement français.

Le métier d’enseignant repose pour elle sur trois piliers : l’écoute, la patience et la créativité. Ce qu’elle aime, c’est le contact et les échanges avec ses élèves. Elle croit aussi en l’importance de la formation continue pour mieux accompagner les enseignants dans leur métier de pédagogue et d’éducateur.

Le réseau de l’enseignement français à l’étranger est son ADN, le français, sa langue maternelle. « En tant qu’ancienne élève et maintenant enseignante, je ressens comme un lien invisible avec les élèves de l’établissement, et plus largement avec les communautés scolaires des autres établissements homologués. Il existe un sentiment d'appartenance à une même famille. »

La citation de Victor Hugo « les plus belles années d’une vie sont celles que l’on n’a pas encore vécues » montre sa vision de la vie : « il y a pour moi un message d’espoir. Il est important de se montrer optimiste devant les élèves tout en leur faisant comprendre que c’est normal de connaître des hauts et des bas. L’essentiel, c’est de persévérer ! »

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Bernard Pujol, directeur des ressources humaines de l’AEFE

Portrait de Bernard Pujol« Travailler pour les personnels au service des élèves et de la transmission des valeurs du système éducatif français, c’est ce qui me fait vibrer ! »

« L’AEFE est une chance énorme d’aller vers d’autres cultures. » De Johannesbourg à Singapour en passant par Buenos Aires où il était chef d’établissement, au siège de l’AEFE où il occupe aujourd’hui la fonction de directeur des ressources humaines, la source de la motivation de Bernard Pujol, ancien joueur de rugby, est la même : mener ses équipes sur la ligne de défense des valeurs de l’éducation à la française.

Écoute, travail collaboratif, bienveillance alliée à la rigueur du respect des textes de loi sont pour lui les fondamentaux sur lesquels il s’appuie pour exercer son métier. Ce qui le touche au quotidien, c’est d’être entouré d’équipes motivées et engagées à tout mettre en œuvre pour la réussite des élèves.

Si lorsqu’il se déplace dans un lycée français du monde, il reconnaît être toujours ému de retrouver la vie d’un établissement, le métier de DRH lui a permis de se régénérer : « J’ai beaucoup appris et continue d’apprendre tous les jours car c’est une fonction en constante évolution. »

« Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j'apprends », une citation qui l’a toujours guidé, depuis sa rencontre bouleversante avec Nelson Mandela en Afrique du Sud, pour évoluer dans sa vie professionnelle et personnelle.

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Élise Theiller, proviseure adjointe, lycée français Charles-Lepierre de Lisbonne

Portrait d'Elise Theiller« Il faut y croire et être ambitieux pour les élèves ! »

Élise Theiller croit profondément à l’école et au système éducatif français, porteurs de réussite en France comme à l’étranger. Elle se lance dans l’aventure de l’expatriation en 2018 quand elle obtient le poste de proviseure adjointe au lycée français Charles-Lepierre de Lisbonne.

En arrivant dans son lycée, qui accueille les élèves de la maternelle à la terminale, elle a été saisie par le niveau, la culture, la curiosité des élèves et l’implication des familles.

Pour mener à bien son travail, au plus près de toutes les composantes de la communauté scolaire de l’établissement, il est nécessaire d’avoir de l’énergie, de l’optimisme, une capacité d’organisation et de hiérarchisation des tâches.
Femme de conviction, elle aime l’idée de faire partie d’un réseau multiculturel et de porter les valeurs de l’éducation à la française.

Son souhait ? Contribuer à rendre les élèves et les personnels les plus heureux possibles, car, pour citer Albert Camus, « au milieu de l’hiver, j’ai découvert en moi un invincible été » en travaillant au sein du réseau de l’enseignement français à l’étranger.

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Iohan Vigne, enseignant-formateur en éducation physique et sportive (EPS), collège international Marie-de-France à Montréal

Photo de Iohan Vigne« Je crois en la force du groupe et à l’ouverture aux autres ! »

Iohan Vigne est enseignant d’éducation physique et sportive (EPS), à mission de conseil pédagogique dans la zone Amérique du Nord. Depuis 2018, il est en poste au collège international Marie-de-France à Montréal au Canada pour sa première mission avec l’AEFE.

Son parcours, il le décrit comme un road movie. Pendant quasiment vingt ans à l’académie de Paris, il est toujours en mouvement : de formateur et chargé de mission auprès des inspecteurs pour l’académie, à acteur au sein de la direction du numérique pour l’éducation (DNE), dont il anime toujours aujourd’hui bénévolement le compte Twitter @Eduscol_EPS.

À l’AEFE, son quotidien est rythmé par le réseau qui ne siffle jamais la mi-temps ! Dans son établissement ou dans ses échanges quotidiens avec ses pairs, il travaille à développer l’EPS à la française : « sortir de la logique uniquement compétitive et lutter contre l’inactivité des élèves ». Pour lui, il faut être disponible, à l’écoute, adaptable. Ce qu’il a appris : ne jamais avoir peur de tester de nouvelles choses, toujours s’autoriser à s’inspirer des autres systèmes éducatifs.

L’expatriation est pour lui une aventure familiale : à l’heure des choix sur son avenir dans le réseau, il jouera collectif !

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Virginie Viguier, proviseure adjointe du lycée Gustave-Flaubert de la Marsa

Portrait de Virginie Viguier« Je crois à la réduction des inégalités grâce à l’éducation ! »
 
Virginie Viguier est proviseure-adjointe au lycée Gustave-Flaubert de La Marsa, en Tunisie. Initialement conseillère principale d'éducation, elle a passé le concours de personnel de direction et s’est très vite projetée sur un poste dans le réseau d’enseignement français à l’étranger, très attirée par le multiculturalisme qui prend vie au sein des établissements. Le réseau rime pour elle avec engagement : « il faut être réactive, polyvalente et disponible ! »
 
En prenant son poste, elle a été marquée par l’autonomie qui lui est octroyée pour impulser des initiatives. Elle a également découvert les missions relatives à la gestion des ressources humaines et à la formation continue des personnels, qu’elle apprécie beaucoup.
 
Au quotidien, elle passe de la mise en œuvre de nombreux projets à la gestion des instances et de la vie de l’établissement, au contact d’interlocuteurs variés. « Pas un jour ne se ressemble, c’est pour ça que j’adore mon métier. »
 
Elle travaille pour la réussite des élèves et leur épanouissement personnel. Elle est aussi convaincue de l’intérêt de se saisir de la question de la co-éducation : « cela serait formidable d’ouvrir encore davantage l’école aux parents et à l’environnement externe dans l’intérêt des élèves. »
 
Son engagement en faveur de l’égalité filles/garçons, femmes/hommes est aussi au cœur de ses préoccupations. Relais égalité sur la zone Maghreb Est, elle fait vivre la dynamique inscrite dans le projet d’établissement et souhaite lui donner une visibilité plus large en recueillant les projets mis en œuvre dans les autres établissements de la zone.
 
À l’avenir, elle aimerait beaucoup postuler sur un poste de cheffe d’établissement en Afrique subsaharienne. Un souhait d’élargir encore son horizon, qui fait écho à une citation d’Hannah Arendt qu’elle affectionne particulièrement : « La vie est facile quand vous êtes à l'étranger. Là où personne ne vous connaît, vous tenez votre vie entre vos mains, vous êtes maître de vous-mêmes plus qu'à n'importe quel moment. »