Réception au Quai d’Orsay en l’honneur des anciens élèves du réseau à l’occasion du 25e anniversaire de l’AEFE
« Par vos parcours, vous montrez que les établissements scolaires français à l'étranger permettent à leurs élèves de s’en sortir brillamment dans la vie » a déclaré en souriant Laurent Fabius, qui avait devant lui un parterre d’anciens élèves du réseau et, à ses côtés, Matthias Fekl, secrétaire d’État et… ancien élève du Lycée français de Berlin.
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M. Fabius a souligné que l’AEFE a la « responsabilité très importante de piloter le réseau d’enseignement français à l’étranger qui est unique au monde [car] il n’y a pas d’autre pays qui ait fait le choix de posséder un réseau aussi développé que le nôtre ». Un réseau que le ministre a qualifié de « joyau pour la France », et ce pour deux raisons essentielles :
- parce qu’il apporte un service aux Français établis hors de France, notamment aux personnels d’entreprises françaises à l’étranger (« Les Français à l’étranger, ce sont nos meilleurs ambassadeurs et si la France doit être rayonnante, il faut qu’il y ait de très nombreux Français à l’étranger ») ;
- parce qu’il est un vecteur tout à fait majeur d’influence et de rayonnement grâce au brassage de nationalités qui caractérise le réseau (« Il est très important pour des enfants, des jeunes gens, dans les années cruciales pour la formation de leur esprit qu’ils soient en contact les uns avec la culture et les valeurs de la France, les autres avec la culture et les valeurs du pays de résidence. »).
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Enfin, M. Fabius a déclaré qu’il « faut renforcer les liens entre la France et les anciens élèves du réseau » à la fois pour contribuer « à faire vivre ce réseau mais aussi pour permettre des stages, des recrutements dans les entreprises et pour permettre des jonctions entre les établissements de l’enseignement supérieur. »
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Présentés par Hélène Farnaud-Defromont, directrice de l’AEFE, trois personnalités représentatives des anciens élèves sont intervenues au cours de la cérémonie :
- La comédienne française Hélène Fillières, ancienne élève des lycées français de New York, Rio de Janeiro et Rome, qui a rendu hommage à ses enseignants et qui a noté que, pour ses parents, l’existence d’une « structure forte et rassurante rendait l’expatriation familiale possible et presque facile ».
- L'économiste et banquier italien Lorenzo Bini Smaghi, lui-même ancien élève des lycées français de La Marsa, Rome et Bruxelles et parent qui a choisi un établissement français pour ses enfants.
- L'écrivain vénézuélien Miguel Bonnefoy, prix du Jeune Écrivain de langue française en 2013 et du prix Edmée-de-La-Rochefoucauld en 2015, ancien élève des lycées français de Caracas et de Lisbonne, qui a mis en évidence avec poésie la richesse de l’interculturalité.