Les 50 ans du traité de l’Élysée célébrés dans les établissements franco-allemands de Sarrebruck
Des célébrations dans tout le réseau et une présence symbolique de la directrice de l’AEFE à Sarrebruck
Pour de nombreux établissements d’enseignement français à l’étranger, le cinquantenaire du traité de l’Élysée a été l’occasion de cérémonies et d’activités pédagogiques sur l’amitié franco-allemande. Pour ne citer que quelques exemples en dehors de l’Allemagne :
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- exposition de photos et conférences-débat avec les ambassadeurs de France et d’Allemagne au lycée français Jean-Mermoz de Dakar,
- réception d’élèves de l’Eurocampus de Dublin à une réunion des ministres irlandais, français et allemand en charge des Affaires européennes,
- création d’une œuvre symbolique sur la banquise par les élèves de l’école française et de l’école allemande d’Helsinki.
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La célébration de l’amitié franco-allemande a donc trouvé échos et résonnances dans tout le réseau. En Allemagne, et notamment au lycée transfrontalier de Sarrebruck, elle a pris une dimension particulière.
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« J’ai choisi de venir à Sarrebruck car son LFA est historiquement le tout premier lycée franco-allemand, créé en 1961, c’est à dire avant même la signature du traité de l’Élysée. » a déclaré Anne-Marie Descôtes, directrice de l’AEFE, dans son allocution prononcée alternativement en français et en allemand. C’est aussi, a-t-elle expliqué, « un établissement qui incarne parfaitement la qualité des liens entre nos deux pays. Sa spécificité réside dans une intégration des enseignements qui a abouti à un baccalauréat franco-allemand qui confère aussi l’Abitur et donne accès à toutes les formations post-bac en Allemagne et en France. C’est un véritable laboratoire pédagogique, car nos deux systèmes scolaires, très différents, parviennent à élaborer des stratégies d’apprentissage et des cursus communs. »
Stephan Toscani, ministre sarrois des Finances et des Affaires européennes, et son collègue Ulrich Commerçon, ministre de l’Éducation et de la Culture, ainsi que Frédéric Joureau, consul général de France en Sarre, étaient également présents. Ils ont pu observer la diversité et l’intérêt des projets menés au sein du lycée franco-allemand de Sarrebruck et de l’école française de Sarrebruck et Dilling, deux établissements indépendants mais qui travaillent étroitement sur les liens inter-cycles.
Michelle Krill et Hans Bächle, respectivement chef d’établissement française et chef d’établissement allemand du LFA, et Christian Skica, directeur de l’école primaire, ont orchestré les festivités de cette journée très dense dédiée à la coopération éducative franco-allemande. Des festivités marquées par un bel élan biculturel.
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