L’AEFE partenaire pédagogique du "premier Téléthon des Français de l’étranger"
Selon les mots de Laurence Tiennot-Herment, présidente de l’AFM-Téléthon, les différentes conventions signées le 4 novembre dans les locaux du ministère des Affaires étrangères, sous l’égide de la ministre déléguée chargée des Français de l’étranger et en présence de plusieurs parlementaires, inaugurent le « premier Téléthon des Français de l’étranger ». L’AFM-Téléthon lutte pour favoriser la recherche sur les maladies génétiques rares et les maladies neuromusculaires, qu’elle finance en très grande partie grâce au Téléthon, événement organisé tous les ans au mois de décembre depuis 1987.
Dans le cadre de ce partenariat, l’AEFE s’attachera à sensibiliser les communautés scolaires à la question des maladies génétiques via un volet éducatif et pédagogique du projet. Les associations Français du Monde-AFDE et Union des Français de l’étranger (UFE) mobiliseront quant à elles leurs adhérents par des manifestations visant à relayer l’appel au don.
« Le combat mené par l’AFM a une portée éducative forte et s’inscrit pleinement dans le projet pédagogique de l’AEFE » a déclaré Hélène Farnaud-Defromont, soulignant la capacité d’innovation et l’excellence de la recherche française qu’incarne l’AFM-Téléthon. L’AEFE s’associe ainsi au projet « Mille chercheurs dans les écoles » dont l’objectif est de sensibiliser le public scolaire aux avancées récentes de la génétique (thérapie génique, thérapie cellulaire…) et de permettre aux élèves de découvrir le monde de la recherche.
Mis en place dans les établissements de France par l’AFM-Téléthon et l’Association des professeurs de biologie et de géologie (APBG), ce projet s’exportera sur les cinq continents grâce à l’appui de l’Agence. Les équipes éducatives des établissements du réseau seront encouragées à se rapprocher de laboratoires de recherche locaux afin de permettre aux élèves de rencontrer des chercheurs et de découvrir leur travail quotidien, leur formation et les différents métiers du laboratoire.
« Sont déjà identifiés des partenariats avec les centres de recherche au Québec, à New-York, Bruxelles, Londres, Rome, Toronto, Stockholm, Naples, Zurich, Berlin, Washington, Los Angeles ou Lisbonne » a précisé Mme Farnaud-Defromont, décrivant la portée de l’opération, qui suscitera certainement des vocations de chercheurs parmi les élèves du réseau.