Conventions signées avec la commission française pour l'UNESCO et InitiaDROIT à l'occasion d'Ambassadeurs en herbe
Convention de partenariat entre l’AEFE et la commission nationale française pour l’UNESCO
C’est avec l’astrophysicien Jean Audouze, président de la commission nationale française pour l’UNESCO, et en présence de Pascale Trimbach, déléguée permanente adjointe de la France auprès de l’UNESCO, et de William Fabvre, secrétaire général de la commission nationale française pour l’UNESCO, qu’Anne-Marie Descôtes, directrice de l’AEFE, a signé cette convention à l’issue de la grande finale Ambassadeurs en herbe que venait d’accueillir l’UNESCO dans ses locaux à Paris.
Des élèves du réseau, venus de 31 pays du monde, avaient alors montré leur éloquence, leur conviction et leur sensibilité sur la question de l’égalité fille / garçon, homme / femme en tous lieux, en tous pays, thème de la finale. Et ce en français mais aussi en allemand, anglais, arabe, chinois, coréen, espagnol, géorgien, italien, japonais, lao, malgache, mina, portugais, roumain, slovaque et vietnamien ! Quel meilleur cadre qu’une institution emblématique de la culture, de l’éducation et de la coopération internationale pour ce bouquet final de l’opération Ambassadeurs en herbe !
Par ce partenariat, l’AEFE et la commission de l’UNESCO présidée par Jean Audouze conviennent :
- de renforcer leurs liens,
- d’organiser d’autres manifestations éducatives,
- d’accompagner des projets pédagogiques mettant en œuvre leurs objectifs et leurs thématiques prioritaires.
Cette collaboration devrait se traduire notamment par la création de clubs UNESCO dans les établissements scolaires du réseau à l’étranger.
Convention de partenariat entre l’AEFE et l’association InitiaDROIT
Bâtonnier du barreau de Paris (fonction élective à la tête de l’Ordre des avocats de Paris), avocate spécialiste des nouvelles technologies, Me Christiane Féral-Schuhl est aussi présidente de l’association InitiaDROIT. C’est à ce titre qu’elle a signé avec la directrice de l’AEFE une convention qui permettra « l’organisation d’intervention d’avocats bénévoles dans les établissements français de l’étranger dans le cadre des enseignement et du développement de la vie scolaire et éducative ». Outre ces interventions qui contribueront à sensibiliser les élèves aux questions du droit et du métier d’avocat, la convention prévoit aussi des actions de formation auprès des enseignants et des personnels d’encadrement des établissements.
Lucille Rambert, directrice d’InitiaDROIT, a fait partie du jury d’honneur de la finale Ambassadeurs en herbe. Christiane Féral-Schuhl était quant à elle présente à l’ouverture de la finale. Elle s’est alors adressée aux élèves : « La parole, c’est l’arme de l’avocat. C’est aussi l’arme de l’ambassadeur. La parole libre est un trésor parce qu’il n’y a pas de démocratie sans parole libre » leur a-t-elle dit avant d’évoquer la figure de Malala Yousafzai.
La finale d’Ambassadeurs en herbe était en effet placée sous les auspices ce cette jeune Pakistanaise qui a lutté pour l’égalité de l’éducation dans son pays et qui, blessée à la tête par des talibans, a failli le payer de sa vie. Les avocats de Paris lui avaient aussi rendu hommage, le 8 mars dernier (Journée internationale des femmes), en chargeant le père de Malala de remettre à sa fille, alors hospitalisée, la médaille du barreau de Paris. Christiane Féral-Schuhl a conclu son discours à l’UNESCO en souhaitant aux ambassadeurs en herbe de porter eux aussi une « parole libre pour faire bouger le monde ».