Plus d’un élève sur trois apprend l’arabe dans le réseau, y compris en dehors des zones arabophones, comme au lycée Rochambeau à Washington ou au lycée Blaise-Pascal d’Abidjan.

À l’occasion de la journée mondiale de la langue arabe, de la maternelle à la terminale, et dans toutes les disciplines, les élèves participent à de nombreux ateliers mettant à l’honneur une langue parlée par 422 millions de personnes dans le monde.

Coup de projecteur sur les activités pédagogiques et culturelles au programme à Alger, Beyrouth, Casablanca, Rabat, Tanger et Tunis...

Au lycée Alexandre-Dumas d’Alger, la célébration de la langue arabe est déclinée dans toutes les matières : mathématiques, histoire-géographie, sciences, technologie, lettres et même anglais ! Côté arts, des chants, une chorégraphie et la réalisation d’une fresque collective en calligraphie émaillent la journée. Enfin, une dictée réunit toute la communauté scolaire puisqu’à cette occasion, ce sont les parents d’élèves et le personnel qui prennent place sur les bancs de l’école.

Au Liban, les élèves de maternelle et de primaire du Grand Lycée franco-libanais de Beyrouth s’intéressent aux contes, poèmes et fables arabes. Les élèves de CE2 s’essaient au doublage de dessins animés. Les élèves de 6e, quant à eux, mettent la culture libanaise à l’honneur avec un défilé de costumes traditionnels et une dégustation de mets.

Le lycée Abdel-Kader de Beyrouth est le théâtre d’une célébration de la langue arabe en saynètes autour de proverbes, des Mille et une nuits et de Sindbad, mais aussi en poèmes et en chants.

Au lycée Lyautey de Casablanca, zoom sur les sciences avec l’exposition « 1 001 inventions scientifiques arabes » réalisée par les élèves de première. À noter : tout au long de la journée, les élèves sont aux micros de « radio Lyautey » pour des émissions spéciales sur la langue arabe.

Calligraphie, danses et contes sont au programme des festivités au lycée Pierre-Mendès-France de Tunis. Lors de ce moment de partage et d’ouverture, les élèves vont prolonger leur réflexion sur la culture grâce à leur débat avec Mourad Sakli, ministre tunisien de la Culture.