Inauguration d’un cursus d’ingénierie post-bac de l’université UTC dans les locaux du lycée français de Valparaiso (Chili)
À l’occasion de sa visite officielle au Chili où elle représentait la France à la cérémonie d’investiture de la présidente Michelle Bachelet, la ministre déléguée a inauguré le nouveau campus de l’Université de technologie de Compiègne (UTC) hébergé par le lycée Jean-d’Alembert. Elle a salué ce dispositif de formation innovant, fruit d’un partenariat multipartite entre un lycée français à l’étranger, une université française et des universités chiliennes, avec le soutien de l’entreprise GDF-Suez : « une des toutes premières réalisations des partenariats internationaux triangulaires d’enseignement supérieur, plus connus sous l’acronyme PITES. »
Une vingtaine d’étudiants français et sud-américains ont commencé à suivre ce cycle préparatoire en deux ans, à l’issue duquel ils pourront :
- soit poursuivre leurs études en France, à l’UTC ou dans l’une des deux autres universités de technologie, situées à Troyes et à Belfort-Montbéliard,
- soit étudier au Chili, une convention de reconnaissance du tronc commun ayant été signée avec quatre universités chiliennes partenaires (Universidad de Concepción, Universidad Técnica Federico Santa MarÃa, Universidad de ValparaÃso, Pontificia Universidad Católica de ValparaÃso).
Hélène Conway-Mouret a souligné que ce dispositif « sera certainement apprécié des parents chiliens qui craignent souvent de voir leurs enfants partir trop jeunes, à 18 ans, vers un pays lointain. » Le désignant comme « un modèle de coopération », la ministre déléguée a également fait valoir qu’il « permettra de conforter l’ambition internationale de nos entreprises en permettant la formation de leurs futurs cadres en Amérique du Sud. Les ingénieurs qui sortiront diplômés de ce cursus bénéficieront de compétences spécifiques qui permettront aux sociétés françaises d’avoir une meilleure approche de la culture et des marchés sud-américains. »
Mme Conway-Mouret a également plaidé pour la constitution de réseaux d’anciens élèves : « Il serait regrettable que des anciens élèves des lycées français, qui ont pensé en français au quotidien durant quinze années, voient le lien avec notre pays lentement s’effilocher après l’obtention du baccalauréat » a-t-elle conclu.