Signature au Quai d’Orsay d’une convention de partenariat entre le ministère des Affaires étrangères, l’AEFE et sept instituts d’études politiques
La mise en place, dès la session de 2014, de ces quatre centres délocalisés permettra aux élèves de terminale des lycées français à l’étranger de passer, sans être obligés de se rendre en France, le concours d’admission en première année du réseau « Science Po Concours commun » formé par les IEP Aix-en-Provence, Saint-Germain-en-Laye, Lille, Lyon, Rennes, Strasbourg et Toulouse.
Les épreuves seront identiques à celles passées par les candidats de France métropolitaine et des territoires ultramarins ; les copies seront acheminées en France par une procédure sécurisée et intégrées dans le même circuit de correction que les copies de concours aux IEP de régions collectées sur le territoire français.
La convention est signée pour une durée d’un an mais, après une évaluation, le dispositif pourrait être étendu, avec l’ouverture en 2015 de plusieurs centres de concours supplémentaires à l’étranger.
L’idée de ce partenariat « nouveau et prometteur », a expliqué M. Fabius, est de « créer une passerelle entre notre réseau scolaire extérieur, qui accueille 320 000 élèves dans 130 pays, et certains de nos plus prestigieux établissements d’enseignement supérieur français ».
Dans le cadre de la mission de promotion de l’enseignement supérieur français que lui a confiée le ministère des Affaires étrangères, l’AEFE alloue également des bourses Excellence-Major. Ce programme permet à des bacheliers étrangers issus du réseau des lycées français du monde de poursuivre des études de haut niveau en France. Trois boursières Excellence-Major assistaient d’ailleurs, au Quai d’Orsay, au moment solennel de la signature de la convention. Ces jeunes filles, qui ont suivi leur scolarité et passé leur baccalauréat au lycée français d’Alger, de San José (Costa Rica) ou de Port-au-Prince (Haïti), et désormais étudiantes de Sciences Po à Lille, Rennes ou Toulouse, ont témoigné par leur présence de l’attractivité de l’enseignement français.